Mygale à genoux rouges du Mexique

Fiche Information

Nom scientifique : Brachypelma hamorii

Mode de vie : Solitaire

Milieu : Forêts tropicales sèches

Taille : 13 à 16cm d’envergure

Longévité : Inconnue dans la nature, Femelles 25 à 30 ans en captivité / Mâles 5 à 10 ans en captivité

Maturité sexuelle : Femelles vers 6-7 ans / Mâles vers 4-5 ans

Gestation/Incubation : Environ 1 à 3 mois, 200 à 400 œufs par couvée

Reproduction : Juillet-Octobre

Poids moyen : 15g

Régime Alimentaire : Carnivore

Statut de conservation :
VU

Description

Cette mygale est reconnaissable à la couleur rouge-orangée présente sur plusieurs sections de ses pattes, qui lui a valu son nom de « mygale à genoux rouges ». Elle est endémique du Mexique, on ne la trouve que sur la côte ouest de ce pays. Malgré sa taille impressionnante, c’est un animal assez calme qui préfèrera la fuite à l’attaque. Si nécessaire elle se défend grâce aux poils urticants de son abdomen, qu’elle détache à l’aide de ses pattes arrière et projette contre l’agresseur. En dernier recours, l’araignée peut mordre avec ses crochets venimeux, appelés « chélicères ». Son venin n’a qu’un effet modéré sur l’humain, comparable à celui d’une guêpe.

Comme toutes les araignées, la mygale à genoux rouges est carnivore. Elle peut s’attaquer à des insectes, d’autres araignées, des lézards, des amphibiens et même des petits rongeurs. Pour chasser, cette mygale reste à l’affût au fond de son terrier dont l’entrée est tapissée de toile, et s’élance dès qu’elle sent les vibrations produites par un animal marchant sur la toile. Elle le saisit, lui injecte son venin, puis l’amène au fond du terrier. Soigneusement emballée, la proie est liquéfiée de l’intérieur par l’action du venin, et la mygale s’en nourrit alors par succion.

Les araignées font partie de l’embranchement des Arthropodes, dont tous les représentants (insectes, crustacés…) sont recouverts d’un exosquelette rigide qu’ils doivent régulièrement changer pour grandir : c’est la mue. Les jeunes mygales à genoux rouges réalisent plusieurs mues au cours de leur développement, jusqu’à la mue dite « de maturité » lorsqu’elles atteignent l’âge adulte. Cette mue de maturité sera la dernière chez les mâles, mais les femelles continueront à muer environ une fois par an. Elles deviennent ainsi bien plus grosses que les mâles avec le temps.

La période de reproduction pour le mâle est assez dangereuse, car lorsqu’il tente d’approcher une femelle il risque de se faire dévorer. Pour éviter cela il tambourine d’une manière spécifique devant l’entrée du terrier de la femelle. Si la femelle est disposée à se reproduire elle lui répond en tambourinant à son tour, sort du terrier et l’accouplement peut avoir lieu.

Cette araignée est aujourd’hui « vulnérable » d’après l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). En plus d’une disparition progressive de son habitat au profit de l’urbanisation croissante, cette espèce subit une forte pression de prélèvements intempestifs pour le commerce des animaux exotiques. Régulièrement montrée dans des émissions de télévision à sensations ou au cinéma dans les films d’horreur, cela a suscité un certain engouement à son égard et nombreux sont ceux qui ont voulu avoir une mygale à genoux rouges comme animal de compagnie. Pourtant cette mygale joue un rôle important dans son écosystème en tant que prédatrice mais aussi en tant que proie pour certaines espèces d’oiseaux et de lézards. Les oiseaux utilisent également sa soie pour construire leur nid, car ces fibres ajoutent de la stabilité à la construction.

Le Saviez-vous ?

Comme elle est connue pour son bon caractère, cette mygale est parfois utilisée pour soigner l'arachnophobie, c'est-à-dire la peur des araignées. La faire manipuler par des personnes arachnophobes peut en effet petit à petit les désensibiliser.

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