Morphologie :

Il existe un dimorphisme sexuel important chez ces oiseaux. Les mâles ont une

tête ainsi que la majorité de leur corps vert brillant avec les bords des ailes

bleus, tandis que les femelles ont un plumage rouge éclatant avec un large

collier violet.

Répartition géographique :

Le Grand eclectus est endémique de la Nouvelle-Guinée, du nord-est de

l’Australie et des petites îles qui l’entourent. Il peut vivre dans une grande

variété d’habitats comme des forêts, des savanes ou encore des mangroves.

Régime alimentaire :

Son régime est principalement constitué de végétaux avec des fruits, des

graines, des bourgeons ou du nectar. Il apprécie aussi particulièrement les

bananiers, le maïs ou encore les figues et les papayes.

Structure sociale :

L’eclectus a un comportement solitaire. Ils vivent seuls, en couples ou parfois

en petits groupes de mâles pendant la période de reproduction, mais la plupart

du temps ces oiseaux sont solitaires. Ils ne se regroupent que pour passer la

nuit dans des dortoirs communs avec d’autres espèces.

Reproduction :

La saison de nidification commence toujours par des parades intégrant des

lissages de plumes et des salutations. Le nid est installé dans la cavité d’un

arbre, jusqu’à 30 mètres au-dessus du sol. La femelle y dépose deux œufs sur

un lit de sciure de bois. Elle couve seule et quitte le nid deux fois par jour afin

d’être ravitaillée par le mâle. Les oisillons, vêtus d’un duvet grisâtre, cassent

leur coquille au bout de 26 jours. Ils sont nidicoles c’est-à-dire qu’ils sont

incapables de quitter le nid et doivent être nourris par leurs parents jusqu’à

leur essor. Ils ne prennent leur envol qu’au bout de 12 semaines.

Protection de l’espèce :

Le grand eclectus est très commun, voire très répandu sur l’ensemble de son

aire de distribution. La population mondiale globale est estimée à plus de

300 000 individus.