Dhole

Fiche Information

Nom scientifique : Cuon alpinus

Mode de vie : En groupes de 5 à 12 individus

Milieu : Forêts tempérées, Forêts boréales, Forêts tropicales sèches, Forêts tropicales humides, Broussailles, Prairies

Taille : 90cm à 1m35 de long, 30 à 50cm de queue

Longévité : Inconnue à l’état sauvage, Environ 15 ans en captivité

Maturité sexuelle : Vers 1 an

Gestation/Incubation : Environ 2 mois, 2 à 8 petits par portée

Reproduction : Variable selon les sites

Poids moyen : Femelles 10 à 13kg / Mâles 15 à 20kg

Régime Alimentaire : Carnivore

Statut de conservation :
EN

Répartition géographique

eep
Cette espèce participe au programme d’élevage Européen.

Description

Souvent confondu avec le renard roux ou le loup gris, le dhole est pourtant une espèce de canidés à part entière. Son aire de répartition s’étend au sud de l’Asie, où il habite préférentiellement les forêts. Le dhole vit exclusivement en meutes. Celles-ci sont dirigées par un couple reproducteur dominant, et une forte hiérarchie s’établit en leur sein, avec des individus plus dominés mais dont le statut peut changer au cours de leur vie. Pour la reproduction, contrairement au fonctionnement d’une meute de loups, plusieurs femelles du groupe peuvent se reproduire avec le mâle dominant selon leur place dans la hiérarchie. Tous les petits seront élevés conjointement par l’ensemble de la meute.

Le dhole est un hypercarnivore, son régime alimentaire est composé à plus de 70% de viande. Avec sa petite taille il peut se faufiler n’importe où dans la forêt pour repérer une proie potentielle. Il s’appuie sur la force du nombre pour chasser de gros animaux comme les cerfs ou mêmes les gaurs, beaucoup plus imposants que lui mais bien moins endurants. Le dhole pratique en effet la chasse à l’épuisement : les individus se relaient pour courser leur proie sur de longues distances, jusqu’à l’exténuer. Ce prédateur très intelligent peut aussi attaquer en embuscade coordonnée, ou encore utiliser son environnement à son avantage, comme les bords de falaises.

Le dhole subit une chute d’effectifs importante depuis de nombreuses années, à tel point que l’espèce est classée « en danger » par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Avec la disparition progressive de son habitat au profit des habitations humaines ou des cultures, ses populations sont de plus en plus fragmentées, et ses proies naturelles se raréfient. Pour survivre, le dhole se rabat de plus en plus vers le bétail. Il s’attire alors la colère des éleveurs, qui en représailles vont l’abattre ou l’empoisonner. Il est également menacé par la transmission de maladies comme la rage à partir de chiens errants.

L’espèce est protégée en Inde depuis 1972. L’Inde et le Népal ont également créé des réserves dédiées à la protection du tigre qui, par ricochet, bénéficient aussi au dhole. Des études sont menées sur l’espèce dans son milieu naturel afin d’en apprendre plus sur elle pour pouvoir mettre en place des mesures de protection plus efficaces. La sensibilisation des populations locales sera en grande partie la clef de la sauvegarde de cette espèce.

Le Saviez-vous ?

Etant un prédateur de taille intermédiaire, lorsqu’il capture une proie le dhole doit se dépêcher d’ingurgiter un maximum de nourriture avant de risquer se faire voler le produit de sa chasse par un prédateur plus gros. Il va ainsi commencer à dévorer sa proie alors que celle-ci est encore vivante. Cette pratique sanglante renforce la mauvaise image que les populations ont du dhole. Ainsi est-il est parfois surnommé « diable rouge », « chien du diable », ou encore « diable de la jungle ».

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A ne pas loup-er

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