Cobe à croissant

Fiche Information

Nom scientifique : Kobus ellipsiprymnus

Mode de vie : Femelles en groupes d’environ 20 individus / Mâles en groupes d’environ 5 individus ou solitaire

Milieu : Zones humides, Savanes, Savanes arbustives, Savanes arborées.

Taille : 2m à 2m70 de long, 35cm de queue, 1m30 au garrot

Longévité : Inconnu à l’état sauvage / Environ 18 ans en captivité

Maturité sexuelle : Femelles vers 3 ans / Mâles vers 6 ans

Gestation/Incubation : Environ 9 mois, 1 petit par portée

Reproduction : Toute l’année

Poids moyen : Femelles 160 à 180kg / Mâles 250 à 270kg

Régime Alimentaire : Végétarien (principalement herbivore)

Statut de conservation :
LC

Répartition géographique

Description

Le cobe à croissant est originaire du continent Africain. Il privilégie les zones herbeuses, généralement proches des points d’eau. On le retrouve dans plusieurs pays d’Afrique, notamment en Somalie, au Kenya, au Botswana ou encore en Afrique du Sud.

Il doit son nom à l’éclipse blanche qui contourne le haut de sa queue et descend sur les côtés de ses pattes postérieures, pour finalement rejoindre la partie blanche de la région ventrale.

Cette espèce est le plus souvent active au lever et au coucher du soleil. En milieu de journée, le cobe à croissant entreprend de longues phases de repos dans des zones ombragées, ce qui lui permet de faciliter sa digestion et d’éviter les pics de chaleur.

Les femelles cobes à croissant forment généralement des groupes d’une vingtaine d’individus, en présence des juvéniles. La composition des groupes est très flexible, les individus se regroupent et partent de façon quotidienne. Du fait de cette fluidité, il n’y a pas de hiérarchie ou de leader défini. Quant aux mâles cobes à croissant, ces derniers peuvent former des petits groupes de 4 à 6 individus ou convenir d’une vie en solitaire. A contrario des femelles, les groupes de mâles sont stables et très hiérarchisés en fonction de l’âge et de la force des individus.

Après un temps de gestation d’environ 9 mois, la femelle va s’isoler du groupe pour rejoindre une zone de végétation épaisse quelques jours avant la mise bas.  Après cet évènement, le jeune cobe à croissant parviendra à se mettre sur ses pattes au bout d’une demi-heure. En revanche, durant une période d’un mois, le juvénile restera caché, tapis sous les hautes herbes, pour lui éviter d’être repérer par des prédateurs. C’est ce qu’on appelle une espèce nidicole. La mère viendra ponctuellement rejoindre son petit pour qu’il puisse s’allaiter et repartira immédiatement après fin qu’elle ne lui transmette pas son odeur.

Le Saviez-vous ?

Les glandes odoriférantes (glandes cutanées odorantes) du cobe à croissant ne sont pas placées aux endroits habituels comme au museau ou encore aux pattes. Elles sont réparties sur la peau du corps de l’animal, imprégnant la fourrure d’une substance huileuse, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’autrefois, cet animal était appelé « cobe huileux ». D’autre part, plusieurs légendes africaines racontent que la sécrétion de cette substance huileuse contaminerait la viande du cobe à croissant si la peau n’est pas retirée avec soin. L’espèce n’est ainsi pas recherchée pour sa viande.

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