Casoar à casque

Fiche Information

Nom scientifique : Casuarius casuarius

Mode de vie : Solitaire

Milieu : Forêts tropicales humides

Taille : 1m50 à 1m70 de haut

Longévité : Environ 40 ans à l'état sauvage / Environ 50 ans en captivité

Maturité sexuelle : Vers 3 ans et demi

Gestation/Incubation : Environ 1 mois et demi, 1 à 4 œufs par couvée

Reproduction : Décembre-Juin

Poids moyen : 50 à 70kg

Régime Alimentaire : Omnivore à forte tendance végétarienne (principalement fruits, quelques petits mammifères, petits oiseaux, serpents, lézards, invertébrés, œufs)

Statut de conservation :
VU

Répartition géographique

eep
Cette espèce participe au programme d’élevage Européen.

Description

On retrouve le casoar à casque en Indonésie et en Papouasie Nouvelle Guinée dans l’ensemble des basses terres.

Le casoar à casque se nourrit des fruits de plus de 238 espèces végétales différentes, quelques fois même il est capable de les ingérer entièrement. Ces derniers ressortent quelques fois très peu digérés, du fait de son système digestif assez court. A l’aide de ses excréments, les graines encore intactes après la digestion, profitent d’une réelle source d’engrais. Au grès de ses déplacements, le casoar disperse donc des centaines de graines d’essences végétales différentes, atout majeur du repeuplement végétal de son milieu de vie.

De nature solitaire et territoriale, les rencontres entre individus se font occasionnellement et pour des raisons très particulières, notamment pour la recherche de nourriture mais surtout en période de reproduction. Les femelles possèdent généralement de très vastes espaces de vie, entourées et chevauchées par plusieurs territoires occupés par des mâles. Ce qui procure un avantage notable au vu du comportement polyandre de ces dernières, c’est-à-dire, qu’elles se reproduisent avec plusieurs mâles pour assurer leur descendance. Ainsi elles parcourent la forêt tropicale à la recherche de partenaires prêts à l’accouplement. Ses déplacements sur le territoire des mâles se font donc sans encombre, cependant, les rencontres entre mâles sont sources de conflits, défendant précieusement leur territoire et la place de reproducteur. Si l’accouplement est réussi, la femelle déposera ses œufs dans un nid préalablement construit par le mâle, qui se chargera à lui seul de la couvaison des œufs pendant une cinquantaine de jours et de l’élevage des jeunes pendant 9 mois. Une fois avoir pondu, la femelle vaquera à la recherche d’autres mâles et ceux jusqu’à la fin de la saison de reproduction.

D’après l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, le casoar à casque est considéré comme étant en « préoccupation mineure ». Néanmoins, plusieurs menaces pèsent sur cet oiseau. Tout d’abord, c’est une espèce très convoitée par les chasseurs qui commercialisent sa viande. Sa chasse fait non seulement office d’approvisionnement en nourriture, mais elle est également culturelle. Il est régulièrement apporté en trophée et offert traditionnellement comme signe de gratitude à la jeune mariée lors de la cérémonie. De plus, la déforestation et la fragmentation de son habitat cause une réelle menace pour le casoar à casque, face à l’exploitation forestière croissante, bon nombre de vastes aires forestières se retrouvent détruites, obligeant ces oiseaux à s’aventurer de plus en plus vers les zones d’activités humaines. Il n’est pas rare à présent de croiser le chemin de ces tristement célèbres panneaux de signalisation, indiquant la présence de casoar à proximité des routes, les collisions avec des véhicules sont de plus en plus fréquentes et n’arrangent en rien sa situation.

Le Saviez-vous ?

L’utilité du casque chez le casoar reste encore une grande énigme, mais plusieurs hypothèses se dégagent auprès des scientifiques. La plus récente d’entre elles, met en évidence le fait qu’il serait utile pour la thermorégulation du corps de l’oiseau, capable d’évacuer les excès de chaleur corporelle via ce casque lors de températures élevées ou à l’inverse limiter les pertes de chaleurs dans des conditions de température basse. Les hypothèses demeurent nombreuses et son utilité reste encore assez mystérieuse.

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